05. août 2022
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Les troubles et douleurs menstruels affectent chaque mois de nombreuses femmes, allant parfois jusqu’à leur gâcher la vie. En Suisse, des discussions sont en cours pour savoir si les femmes souffrant de règles douloureuses intenses pourraient s’absenter de leur travail jusqu’à cinq jours en bénéficiant d’un «congé menstruel». Dans certains pays comme le Japon, une telle loi a déjà été instaurée.
Chez beaucoup de femmes, les règles représentent chaque mois une épreuve. Elles peuvent être associées à des symptômes physiques extrêmement désagréables, notamment:
Durant cette période du cycle, l’état d’esprit de nombreuses femmes n’est pas non plus au mieux. Beaucoup témoignent de sautes d’humeur, se disent nerveuses, irritables, agressives ou d’humeur dépressive.
Les troubles menstruels comme les douleurs dans le bas-ventre et les crampes abdominales sont très répandus: la plupart des adolescentes et des femmes ressentent en effet des douleurs plus ou moins intenses quand elles ont leurs règles. Cela peut aller d’élancements légers à des crampes très fortes dans le bas-ventre. Chez environ une femme sur dix, les troubles sont tellement marqués qu’ils impactent leur quotidien pendant plusieurs jours chaque mois. Les femmes de moins de 20 ans souffrent beaucoup plus de douleurs et de crampes abdominales que les femmes plus âgées.
Les troubles menstruels diffèrent d’une femme à une autre, tant dans leur nature que dans leur intensité. De plus, les symptômes ne sont pas identiques et d’intensité égale chaque mois: chez une même femme, ils peuvent varier d’un cycle à l’autre. Certaines femmes gèrent bien leurs troubles menstruels et s’y adaptent. D’autres en revanche ne peuvent guère (voire plus du tout) faire face à leur quotidien. Chaque femme est différente face à la douleur et la supporte plus ou moins bien.
La dysménorrhée – terme médical donné aux douleurs menstruelles – peut avoir différentes origines. Chez certaines femmes, elle est uniquement due aux règles elles-mêmes, mais chez d’autres, elle peut aussi cacher une maladie. Selon la cause sous-jacente, le monde médical fait ainsi la distinction entre dysménorrhée primaire et dysménorrhée secondaire.
La dysménorrhée primaire est uniquement provoquée par les contractions de l’utérus. Ce sont des hormones appelées prostaglandines qui sont à l’origine de ce phénomène. Il s’agit d’hormones tissulaires spécifiques qui fabriquent les cellules de l’endomètre (muqueuse utérine). Les prostaglandines régulent notamment la tension des muscles lisses et influent sur la sensation de douleur. Ils amplifient la perception de la douleur et font ainsi office de «messagers de la douleur» dans l’organisme. On suppose que pendant les règles, le corps produit trop de prostaglandines ou qu’il s’y montre particulièrement sensible.
À chaque cycle menstruel, l’endomètre s’épaissit et se prépare de cette façon à accueillir un ovule fécondé (embryon). Si aucun embryon ne s’implante, la muqueuse est évacuée: ce sont les règles. Les prostaglandines font en sorte que les muscles lisses de l’utérus se contractent régulièrement. Sous cette action, l’endomètre se détache lorsqu’il n’y a pas eu de fécondation et est expulsé. Et l’ensemble de ces mécanismes peuvent provoquer de violentes douleurs ou crampes abdominales.
La dysménorrhée primaire et les cycles irréguliers ainsi que les saignements très abondants sont des phénomènes plus fréquents chez les femmes de moins de 30 ans. Mais une prédisposition familiale, le stress, la maigreur, le manque de sommeil et le tabagisme seraient autant de facteurs augmentant le risque de règles douloureuses.
Contrairement à la dysménorrhée primaire, la dysménorrhée secondaire a une cause organique. Des tumeurs bénignes de l’utérus, par exemple des myomes ou des polypes, peuvent ainsi provoquer des douleurs dans le bas-ventre. Une endométriose, définie par la présence de tissu endométrial dans le muscle de l’utérus ou à l’extérieur de l’utérus dans la cavité abdominale, peut également être à l’origine de troubles menstruels. L’endométriose est souvent caractérisée par des douleurs menstruelles très intenses, car ces fragments de tissu endométrial disséminés suivent la même évolution que l’endomètre au fil du cycle.
Le syndrome prémenstruel (SPM) compte aussi parmi les troubles menstruels. Les jours précédant les règles, les femmes touchées présentent toute une palette de symptômes physiques et psychologiques différents. Les seins sont tendus et douloureux, les femmes souffrent de douleurs dans le bas-ventre et de maux de tête, elles sont ballonnées et souvent fatiguées, d’humeur triste ou irritable. En cas de SPM très sévère, qui a un impact considérable sur le psychisme et est associé à une humeur dépressive et de l’anxiété, les spécialistes parlent de trouble dysphorique prémenstruel (TDPM).
Certains facteurs sont connus pour intensifier encore davantage les douleurs et troubles menstruels. Le stress, la fatigue ou le manque de sommeil en font par exemple partie. C’est pourquoi des femmes peuvent éprouver certains mois davantage de désagréments que d’autres. De même, la maigreur et le surpoids peuvent également avoir des conséquences défavorables sur les règles, en perturbant l’équilibre hormonal.
L’âge joue également un rôle. Généralement, les jeunes femmes souffrent particulièrement de douleurs menstruelles dans les deux années après leurs premières règles. Il faut en effet un certain temps pour que le cycle menstruel se stabilise. Avec les années qui passent, on observe généralement une amélioration des troubles. Et après un accouchement, les troubles menstruels diminuent aussi chez beaucoup de femmes.
Les troubles menstruels ne sont pas une fatalité, vous n’avez pas à les considérer comme «naturels». Cela est particulièrement vrai si ces symptômes désagréables altèrent sensiblement votre quotidien. Il existe plusieurs pistes pour vous aider à lutter contre les crampes abdominales et les douleurs dans le bas-ventre.
Les antidouleurs ont fait leurs preuves contre les règles douloureuses. Ils reposent en général sur des principes actifs du groupe des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), qui diminuent la douleur, l’inflammation et la fièvre. Ces principes actifs comprennent par exemple l’ibuprofène, le diclofénac ou le naproxène.
Les antidouleurs font baisser la quantité de prostaglandines produites par l’organisme, ce qui atténue également la douleur. Les AINS sont en règle générale bien tolérés. En cas de douleurs menstruelles intenses, les médecins conseillent de commencer à prendre des antidouleurs deux jours avant le début des règles. Lorsque les règles commencent, la concentration en principes actifs est alors suffisante. Les antidouleurs existent par exemple en capsules, comprimés, comprimés pelliculés ou dragées et sont disponibles en pharmacie, en droguerie et dans le commerce spécialisé en ligne. À faibles doses, ils sont disponibles sans ordonnance.
Les contraceptifs hormonaux peuvent aussi soulager les douleurs menstruelles. Ils permettent de limiter l’épaississement de l’endomètre, qui produit donc moins de prostaglandines. En général, les règles sont alors moins abondantes, plus courtes et moins douloureuses. En cas de prise en continu, il est fréquent que les règles disparaissent.
Les médicaments anti-spasmodiques peuvent également être une solution de traitement. Ils utilisent des principes actifs qui soulagent les crampes des muscles lisses, dont est notamment constitué l’utérus. Ces médicaments n’ont certes pas d’action antalgique, mais ils peuvent être associés à des antidouleurs.
D’autres gestes et remèdes maison peuvent également aider en cas de douleurs menstruelles:
Dans tous les cas, observez si et comment vos troubles menstruels évoluent. Il est conseillé de consulter votre gynécologue lorsque les douleurs menstruelles augmentent, sont très intenses ou ne sont plus tolérables au quotidien. De même, si les antidouleurs, remèdes maison et autres astuces ne vous soulagent pas suffisamment, n’hésitez pas à consulter votre médecin. Les troubles menstruels peuvent également avoir des causes organiques, comme une endométriose.
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